Emblématique grand masque Kanaga Dogon
Ce masque Kanaga de grande envergure nous présente une esthétique peu commune. Habituellement le visage du masque se rapproche de l’antilope, ici il s’apparente plus au visage humain, signe déjà remarqué dans le village de Banani au début du 20° siècle.
Issu de villages ayant abandonné les rites funéraires Dogon au profit des célébrations musulmanes dans les années 1930 son ancienneté est intéressante.
Une superbe et unique pièce ethnographique .
Hauteur : 97 cm Largeurs : 21 et 74 cm Epaisseur : 16 cm Poids : 3 kg 850
Ethnie : Dogon Pays : Mali
Age estimé : Très probablement première moitié du 20° siècle
Prix : 1 200 euros
Référence : 14/4599
Le Kanaga et le masque pilier de la cérémonie de la levée d’âmes, toujours présent, lors des danses funéraires, en plusieurs exemplaires, le danseur marque, pendant la danse, de grands cercles venant toucher énergiquement le sol et remontant vers le ciel, propulsant ainsi les âmes en attentes vers leur destination finale.
De nombreuses interprétations de ce masque sont de mise, représentation d’un oiseau ou d’un crocodile, etc.
Nous ne retiendrons que celle qui nous a été confiée après notre initiation aux cultes Dogon : les Kanaga aident la main de Dieu à réorganiser l’espace (l’univers) pour y inclure les âmes qu’on lui envoi au cours du Dama (funérailles, levée d’âme) en espérant , par cette aide humaine et terrestre, que les âmes de nos ancêtres ne soient pas placées trop loin de nous et qu’elles trouvent une place de choix dans leur nouvelle vie.
La danse du kanaga reproduit ainsi les mains d’Amma (dieu) en train d’organiser l’univers…
Exposé à la galerie de Nogent le Bernard Le Moulin de Villée 72110